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Tournai Jazz 2018

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Les associations retenues cette année par le Fifty-One Tournai

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Magalie Broquet (Pré-en-Bulles), Sébastien Leleux (Nijoli) et Laurence Baye (Courtil) avec les membres du Fifty-One Tournai. Ce service-club vient aussi en aide de façon récurrente à la Maison du Pichou Saint-Piat.-ÉdA – 301166126519

Les associations retenues cette année par le Fifty-One Tournai ont un point commun: le bien-être des enfants.
Il y a quelque chose de scandaleux à ce que des associations actives dans le bien-être des personnes – enfance, jeunesse, personnes âgées, santé mentale… – soient dans l’obligation, en permanence, d’aller quémander des aides financières…

Au lieu de s’améliorer, la situation s’aggrave d’année en année, vu les restrictions budgétaires décidées par les pouvoirs publics. Les services-clubs en savent quelque chose, eux qui sont régulièrement sollicités et qui doivent faire des choix, tout en sachant très bien que les aides qu’ils apportent ne sont qu’une goutte d’eau par rapport aux besoins.

Spécialisé dans le bien-être des enfants, le Fifty-One Tournai (11 000€ distribués cette année) a une fois encore pris la mesure des réalités sociales, lors d’une soirée au cours de laquelle des associations ont exposé les terribles problématiques auxquelles elles étaient confrontées au quotidien, mais aussi l’inventivité dont elles font preuve pour trouver des solutions…
1. Fabrication de petits meubles au Nijoli Agréée par l’Aide à la jeunesse, l’ASBL est notamment habilitée pour accueillir neuf jeunes de 0 à 18 ans,«de plus en plus jeunes, sacrément abîmés, inclassables, pour une durée de 40 jours maximum».Ces jours-ci, le Nijoli hébergeait deux bébés de 18 mois à Kain… «Les demandes d’hébergement ont explosé en deux ans, constate Sébastien Leleux, directeur. 600 demandes en août! Des gens abandonnent leur chien pendant les vacances, d’autres leur enfant… On ne compte que sept centres d’accueil d’urgence en Belgique. C’est très peu. Alors, certains jeunes qu’on ne sait plus où mettre en font le tour… Parfois, ils cassent tout chez nous , et nous savons bien que ce n’est pas en 40 jours que le travail d’éducation va se faire quand on est déscolarisé et qu’on vient de la rue…» Un terrible témoignage! Mais tout n’est pas noir de noir. «Nous avons souvent un retour positif de ces jeunes,dit Sébastien Leleux. Parce qu’ils ont eu de l’attention, parce qu’ils ont pu faire des choses et être valorisés, parce qu’on est quand même arrivé à créer du lien…» La demande du Nijoli au Fifty-Oneportait sur le financement d’un chalet. Des éducateurs ont initié un projet portant sur la récupération de palettes et la fabrication de petits meubles, comme des tabourets. Ça ne demande pas beaucoup de formation mais cela donne plaisir et fierté aux jeunes d’avoir fait quelque chose de leurs mains. Ils peuvent garder leurs objets ou les revendre à des marchés de Noël, ce qui permet par exemple de financer une excursion dans un parc d’attractions. Le chalet permettra de travailler toute l’année, même en hiver.
2. Espace d’accueil à Pré-en-bulle Installée depuis quelques mois à la rue Saint-Piat à Tournai, Pré-en-bulle est une émanation de l’ASBL SOS Parents-Enfants, créée à Mouscron dans les années 1980 dans le but de prévenir la maltraitance infantile. «En nous interrogeant sur les origines de la maltraitance, nous avons constaté qu’un parent ne sait pas donner ce qu’il n’a pas reçu, dit Magalie Broquet, psychologue. Il n’y a pas d’intention de maltraitance au départ: toute naissance est un espoir de réparation… Nous avons aussi constaté que le problème principal du jeune n’est pas la maltraitance mais de savoir pour qui il compte. Notre conviction est que le travail du lien parent-enfant est un bouclier contre la maltraitance. Nous travaillons donc en amont de la maltraitance, dès la grossesse de la maman, et jusqu’à l’entrée de l’enfant en maternelle.» Sachant que les parents auxquels s’intéresse Pré-en-Bulle n’ont pas toujours de domicile fixe, l’association avait besoin d’un local pour les accueillir, mais aussi d’une salle de réunion, pour le travail en réseau avec l’ONE, les pédiatres, le Chwapi… La demande au Fifty-One portait sur l’aménagement du local et sur l’achat de mobilier (tables, chaises).
3. Rénovation des plaines de jeux au Courtil Le Courtil (IMP Notre-Dame de la Sagesse) est une institution basée à Leers-Nord et à Tournai où, depuis 30 ans, on prend en charge quelque 250 enfants, adolescents et jeunes adultes présentant des difficultés d’ordre psychique. C’est là qu’a été tourné récemment «À Ciel ouvert», un sobre documentaire signé par Mariana Otero. «En 20 ans, la problématique s’est alourdie» constate Laurence Baye, active au Courtil. La demande au Fifty-Oneportait sur la rénovation des plaines de jeux. «On est contrôlé par Vinçotte, les normes sont de plus en plus sévères et les modules agréés – araignées, toboggans, balançoires, bacs à sable… – coûtent une fortune.»

Source: lundi 20 juin 2016  François DESCY  L’Avenir